mercredi 6 février 2019

L'extinction de la fitnah des mousa'fiqua



« Et il n’a jamais été connu chez les descendants d’Adam qu’un véridique soit confondu avec un menteur, sauf peu de temps, ensuite la réalité apparait. » Chaykh al Islam IbnouTaymiya (An-noubouwat vol. 1 p. 557)
Ibn Mouflih rapporte dans son livre Al fourou’ (10-181) que son chaykh ; l'imam Ibnou Taymiya (rahimahouLlah) a dit : « Les principales causes de la majorité des séditions sont le peu de patience, car la fitnah (sédition ou épreuve) a deux causes ; soit la faiblesse du savoir ou la faiblesse de la patience. La base du mal est l’ignorance et l’injustice. Celui qui fait le mal le fait par ignorance qu’il est mal, mais son âme le désir, donc, par le savoir se dissipe l’ignorance tandis que par la patience s’emprisonne la passion et le désir ; ainsi s’en va la fitnah. »

La sédition de Mohammed Ibn Hadi a révélé une froideur et une instabilité dans la méthodologie et le comportement islamique face aux divergences.
Tout comme se précipiter à prendre la parole dans un sujet délicat sans sagesse, ni science est un méfait concret, minimiser le danger des diviseurs de la communauté musulmane et de leurs ambiguïtés est une trahison.

On ne connait pas de nos jours de savant ayant un entourage meilleur que l’entourage de Ch. Rabi’ Al Madkhaly. Mais si nous faisons la concession que son entourage est mauvais comme dans l’accusation de Al Halabi, puis maintenant des mousa’fiqua, voyons donc si le comportement des mousa’fiqua vis-à-vis de ce jugement est conforme à la voie des imams pieux et des ulémas… Les mousa’fiqua (comme Khalid Othmane et d'autres) utilisent un audio de Ch. Rabi’ enregistré chez lui à son insu par la secte de ‘Ali Al Halabi. 
En effet, après courte recherche, nous trouvons qu’il ne s’agit pas de la « rencontre avec les frères palestiniens » en date de Ramadan 1422, mais l’audio en question est une assise (djlssa) de 1430 (2009) avec des palestiniens insolents (dont Abou Hayna le meneur du clan Halabi) qui sont venus chez le Chaykh pour débattre sans prévenir ! Ch. Rabi’ y dit que Ch. Al’Abbad a un « entourage criminel » … mais Ch. Rabi’ a-t’il interdit aux élèves de Ch. Al’Abbad de s’assoir chez lui ou dans ses cours ?! Les élèves de Ch. Rabi’ ont-ils pour autant rendus innovateur, ou insultés ‘AbdouRazaq le fils du Ch. ‘AbdouMouhsine Al’Abbad ou autres dans l’entourage du Chaykh ?! 
Se sont-ils filmés en train de bruler les livres de ‘AbdouRazaq ?! Ont-ils frappés ceux qui n’acceptent pas cette parole ?! Non, mais malheureusement tout cela a eu lieu avec Ibn Hadi et ses fans si nous faisons la comparaison ! Que chacun sache donc que l’Islam condamne cela et que l’éducation au fanatisme envers les personnalités (savantes ou pas) est un chemin satanique.

Les erreurs les plus grossières du docteur algérien ‘AbdoulMadjid Joumou’a (et les motifs de la mise en garde de Chaykh Rabi' contre lui) :

·         Sa prétention que ceux qui n’assistent pas aux assises de Ferkous et des machaykh avec qui il est en conflit par doute sont de Al Waqifah ; terme désignant ceux qui doutent sur le Livre d’Allah ; est-il créé ou pas ! Les imams ont dit qu’ils sont pires que les innovateurs (ou mécréants) jahmites ! Joumou’a sait-il ce qu’il dit ?! Allahou A’lam...
·         Sa parole : « il y a des salafis dans les rangs de « Da’ich » (Daech). » Fausseté évidente. Les salafis ont mis en garde contre le recrutement pour la Syrie deux ans (et pour l’Iraq 11 ou 12 ans) avant la sortie médiatique d’Abou Bakr Al Baghdadi. Voir au sujet, pour les francophones, les articles de fin 2017.
·         Son autre sur Ch. Izz Ad-dine Ramaddani : « Il se divinise » et « il se fait Seigneur » ; cela implique son takfir (excommunication) et quil est mécréant en Allah alors que cest un savant sounnite (remarque : Joumoua a commencé sa fitnah par sa mise en garde inexpliquée, en Octobre 2017, contre Ch. Izz A-dine et léminent Chaykh Ridda Bouchéma).
·         Ses éloges publiés en 1434 à six grands soufis, dont 3 en Egypte : Mohammed ‘Ubaych (mort en 1229 H.) ; « un des imams de lIslam » selon lui, et les deux autres : « des imams majestueux (imamayn djalilayn) »
·         Sa prétention (comme dans son livre sur les choix d’Ibn Al Qayim) que la viande de lanimal mort (non égorgé), le sang et la viande du porc sont interdit pour un motif arrid (exceptionnel) et non que linterdiction (légiférée par Allah) est basique. Parole qui soppose clairement avec le verset sur le sujet. Un des exemples corrects dune interdiction arrid est lachat dun couteau pour tuer une vie sacrée. Ceci, car à la base la vente et lachat des couteaux est licite, mais la volonté du crime provoque lexception à la règle (Ibn Taymia a donné lexemple de lachat du raisin pour le vin).
·         Son exagération il y a moins d’un an sur Mohammed ibn Hadi, le qualifiant dimam parmi les imams.
·         Sa mise en garde contre la revue Al Islah, sa calomnie contre l’érudit d'Alger Chaykh AbdelGhani 'Aoussat, ses insultes contre les étudiants et ses divers mensonges.
·         Sa directive de ne pas accueillir le chaykh Dahass de Oran en France.

Létonnement retombe un peu quand on apprend que dans lentourage proche de Joumoua depuis 10 ans il y a linfiltré nommé Bilal Younoussy, superviseur du forum dIbnou Attaya. Aussi, en 2014 Joumoua demanda la suppression de la mise en garde de Ch. Oubayd Al Jabiri contre Ibn Attaya, et que celui qui la diffusé (Mohammed Mourabitt dAlger) rédige une excuse envers Ibn Attaya « Al Utaybi » !

Ceux qui soutiennent ces gens vont ils se repentir à Allah – glorifié quIl est -, ou bien sest-il concrétisé sur eux-mêmes la parole de limam Mouqbil ibn Hadi Al Wadii : « La hizbiya (le sectarisme) métamorphose » ? 
Et comme a dit Mohammed Aman Al Jami, limam patient qui a sacrifié sa vie pour servir lIslam : « Ce qui est étonnant cest quon sétonne dans cette époque. » Ces semeurs de troubles nexportent leur poison en dehors de leurs pays que dans un moment dinsouciance des musulmans comme pour redonner du carburant à la guerre qui sintensifie contre lIslam et ses fondements.

Dernière remarque : Ch. Rabi’ a demandé des preuves que les machaykh ont un nouveau minhaj, ou quils sont des « racailles », des « chiens parlants » (comme a dit Joumoua), ou que untel connu en bien est un menteur, ou un safouq ou un moumai, etc. Il na pas demandé des erreurs car il sait que chaque sunnite fait des erreurs et quaucun nest infaillible des contradictions.

AbdouSalam, le 24 Joumada Al Oula 1440.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire